« UN CULTE nommé PLASTICANA«
« La prova inconfutabile del successo dell’estetica da giardinaggio è la recente ascesa delle scarpe Plasticana. Negli ultimi anni, infatti, il modello Gardana del brand francese ha lasciato orti e balconi affermandosi come una delle It Shoes di New York. Gli appassionati di moda della Grande Mela, insomma, l’hanno resa parte dei look della quotidianità, contribuendo a creare un vero e proprio culto intorno ad un marchio che non aveva nessuna velleità stilistica. »
Chère Cécilia Caruso,
Dans votre article pour Io Donna du 24 mai consacré à la « tendance jardin » imprègnant la panoplie féminine du printemps 2025, vous insistez sur le caractère presque religieux du porter du sabot de jardin Plasticana ! Et ceci en montrant la version JJJJound comme dernier et récent signe d’adoration qui traverse le Village mondial numérique.
Je comprends votre réaction : sur les réseaux sociaux vous les voyez fièrement revendiqués avec comme sur Instagram, des pages créées par des fans en Corée aux Philippines avec le nom de ma marque ! Ils ne m ont rien demandé, et encore moins au fabricant des chaussures, et je ne leur demande rien . Tout comme les urbains new yorkais que vous citez : aucune incitation de Plasticana à les porter ailleurs que dans le jardin ou sur une terrasse n’a été émise ! Ils et Elles n en font qu’à leur tête ! Il y en a même qui dansent avec (lire ma rubrique Instacana) .
J’ai le plaisir de vous informer que ce « culte » peut aussi provenir d’un anti-culte de la Mode , d’une réaction libératrice à ses Rites . Le principal rite auquel désobéissent les « adeptes » de Plasticana est celui du changement de couleur saisonnier : l’unicité de la coloration caramel obtenue par la cuisson des sucres contenus dans les fibres de chanvre ! ( bon il peut y avoir des exceptions pour des Clients toujours épris de couleur !).
Et second rite de la sainte Mode non respecté par Plasticana : le changement bi annuel de formes et de modèles : depuis 2009 aucun nouveau modèle puisque j avais choisi des modèles répondant à des fonctions et environnements et non à des …. »Tendances » ! A la fonction travail au jardin ou sur une terrasse répondent 3 types de sabots et une botte avec les semelles appropriées par exemple ! Un troisième Rite est piétiné : celui de ne pas marquer de façon ostentatoire le nom PLASTICANA sur la chaussure : si vous regardez bien l’iconique sabot Gardana , il y a marqué en relief l’ancien nom de marque qui le commercialisait il y a 20 ans : UMO : je n’ai pas voulu qu’il soit enlevé par respect aux Anciens qui l’avaient conçu !!
Et enfin, je ne pense pas que toutes les personnes ayant acheté une chaussure Plasticana adhérent à son credo de lutte contre l excédent de CO2 dans l atmosphère en développant la culture du chanvre etc etc surtout que ce credo n est plus distribué sous forme de tract lors de l’achat de la chaussure depuis bien longtemps ( vous le trouverez sur mon site bien sûr !).
Bien à vous
A.R
(j’ai choisi cette photo de ma petite « chapelle » initiatrice de la pérennisation de l’objet chaussure avec sa transformation en jardinière , que j’installais il y a 15 ans au Salon Jardin Jardin des Tuileries )