
Instructif pour moi , le chroniqueur légitime de l’épopée du sabot Plasticana dans le Village Mondial., cet article d’Emma Childs publié le 2 mai dans Marie Claire ( USA) : cette institution vénérable de la mode féminine (fondée en 1937 !) ne pouvait que se faire l’écho de la réalité dictée par la « rue » . Et les rues de Brooklyn, après 7 ans de sa première présentation chez Salter House , continuent d’élire le sabot Gardana comme l’influenceuse Georgia Weeks (en photo de l’en tête) ou comme le voit la rédactrice en chef du magazine Nikki Ogunnaike ( « Je jure que je vois environ trois personnes par jour porter ces chaussures »).
La journaliste fait bien de prendre l’avis de Carson Salter, sans lequel il ne serait rien passé en phénomène de rue à Brooklyn puisqu’il a été le premier à les vendre en 2018 : « Mais leur aspect négligé fait partie de leur charme, explique Carson Salter copropriétaire de la boutique
Salter House de Brooklyn Heights .Certains trouvent les sabots Plasticana Gardana laids. La teneur en chanvre leur donne une teinte ambrée mouchetée, nettement plus terreuse que polie explique Salter. Mais les sabots, en tant que forme, sont fondamentalement basiques – et l’ont toujours été – alors là où d’autres les trouvent laids, nous les trouvons parfaits. »
Il est vrai que le mouvement générique en faveur des sabots s’est enclenché depuis 2 ans et l’article présente 24 modèles de tout style . Il faut remonter à il y a 50 ans pour voir un mouvement collectif avec les sabots sauf qu’à l’époque il n’y avait qu’un seul modèle à la mode dits « suédois » : semelle bois et dessus cuir ! Le sabot de jardin en caoutchouc ou plastique n’avait jamais été un phénomène de mode ! Et Plasticana en est l’heureuse marque pionnière ! A.R
https://www.marieclaire.com/fashion/summer-fashion/garden-clogs-trend
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