Le quartier australien du Village Mondial Numérique s’éveille à nouveau avec cette sélection de parutions sur Instagram par la journaliste Cassandra Dimitroff pour le magazine trimestriel RUSSH en posant cette question : « Porteriez-vous des sabots de jardinage ? »
Oui encore et toujours ce sabot Gardana ! (à ne pas confondre avec le modèle Gardenia de la même marque Umo -inscrite sur son côté- que j’avais choisi en 2009 avec d’autres modèles pour le jardinage pour lui injecter du chanvre dans sa composition et lui donner ainsi la couleur caramel caractéristique des objets en Plasticana ! les colorations autres que ce caramel et non obtenues par la cuisson des fibres de chanvre appartiennent donc à la marque UMO ).
Revenons à l’analyse de Cassandra :
Si la mode nous a appris quelque chose ces dernières années, c’est qu’aucune chaussure n’est trop bizarre ou fondamentalement « moche » pour devenir le prochain phénomène. On a adopté les sandales en plastique , les ballerines tabi , et même les modèles à orteils séparés . Mais le dernier prétendant au titre de star la plus rebelle de la mode ? La modeste sabot de jardinage.
Pourquoi sont-ils populaires ?
Mais ce qui fait des sabots de jardinage bien plus qu’une simple curiosité, c’est la philosophie qu’ils incarnent. Ces chaussures célèbrent le mouvement anti-mode : l’idée que le style n’a pas besoin d’être compliqué, sophistiqué ou précieux. Les sabots de jardin sont résolument pratiques. Ils ne prétendent pas à l’élégance. Ils ne cherchent pas à allonger la jambe ni à mettre en valeur un savoir-faire méticuleux. Leur charme réside dans leur authenticité.
D’où vient cette tendance ?
Autrefois cantonnées aux abris de jardin et aux terrasses, les sabots en caoutchouc, chaussures de prédilection des jardiniers amateurs et des grands-pères japonais, se sont discrètement imposés au cœur des discussions mode. Leur attrait est évident une fois qu’on fait abstraction de leur silhouette qui rappelle celle d’une pomme de terre : ces chaussures sont résistantes, imperméables, incroyablement confortables et étonnamment polyvalentes. Et à une époque où l’utilité est devenue le nouveau summum du luxe, la silhouette sans prétention du sabot de jardinage apparaît soudainement d’une modernité rafraîchissante.
Plus précisément, le sabot Plasticana Gardana – à l’origine une chaussure de jardinage française en plastique à base de chanvre – a d’abord conquis les cœurs grâce à la boutique Salter House de Brooklyn, où chefs, promeneurs de chiens et esthètes de tout New York ont plébiscité son style à la fois rustique et pratique. La créatrice Emily Bode Aujla l’a ensuite présenté lors de son défilé automne-hiver 2020, le propulsant ainsi sur le devant de la scène.
Sur TikTok, on les a surnommées les chaussures « Je vis à Brooklyn », attisant la curiosité autour de leur allure originale et mouchetée. Le bouche-à-oreille, les réassorts limités et leur présence fréquente dans les quartiers branchés ont transformé ces sabots, autrefois confidentiels, en véritables objets cultes. Plus tôt cette année, la créatrice de contenu @alisonhopemurray a fait le buzz en évoquant sa quête de la « chaussure d’entrée » idéale (ces paires faciles à enfiler qu’on garde près de la porte, parfaites pour aller chercher un café ou sortir les poubelles), ce qui n’a fait qu’accroître l’attrait de ce modèle. »
Tout l’article : https://www.russh.com/gardening-shoes-trend/
