Catégories
Autriche Médias

Die Presse

Etonnante trajectoire du « tsunami » éditorial sur la transgression de porter un sabot de jardin en ville , voilà que le principal quotidien national autrichien – Die Presse- lui fait écho dans un article de Eva Dinnewitzer . Merci à Fred et Marion de Magasinvivant pour leur belle photo de labeur jardinier qui couronne l’article !

Pour le reste , je ne suis pas d’accord sur l’origine de cette mode pour le sabot de jardin Plasticana : elle vient de Brooklyn et a été promue par des journalistes /influenceurs newyorkais , mais elle ne s’est pas encore vraiment imposée aux petons et aux médias parigots ! A.R

.

« Chronique de style : Les sabots de jardin ont envahi les rues

Pratique, confortable et très recherché : le sabot de jardin s’invite dans la bulle mode, de Paris à New York.

Les amateurs de style sont toujours inspirés à Paris, ce n’est pas pour rien la métropole de la mode. Actuellement, ils y portent des pantoufles. J’ai particulièrement aimé un sabot de jardin en caoutchouc marron en chanvre, produit localement par la marque Plasticana, que les new-yorkais ont tout de suite voulu adopter : malgré ses origines françaises et son aspect rustique (ou peut-être à cause de cela), le sabot en chanvre est connu sur TikTok comme « la chaussure « Je vis à Brooklyn ». Il y a quelque chose d’ironique à cela si l’on pense au niveau élevé d’imperméabilisation des sols de la région. Peut-être une expression du désir de plus de vert. Un mème à ce sujet circule depuis longtemps sur Internet : « Le jardin que mes sabots pensent voir bientôt » est écrit à côté d’une photo d’un espace vert bien entretenu, à côté : « Ce que voient réellement mes sabots » – asphalte et bâtiments denses.

Bien sûr, à Brooklyn, il est habillé de manière très urbaine, comme à Paris, avec une veste en cuir oversize, un jean ample, un chouchou XXL dans les cheveux ou une cagoule sur la tête. Le modèle spécifique étant antidérapant et imperméable, il a été bien accueilli par le personnel de cuisine. Ce n’est qu’à ce moment-là que le podium et la rue ont été gravis. »

https://www.diepresse.com/18567885/stilkolumne-gartenclogs-haben-die-strasse-erobert